Si une boisson non alcoolisée existe, il est probable qu’il en existe une version alcoolisée. La règle 34 d’Internet – si elle existe, il y a du porno – a été appliquée à l’industrie des boissons : Récemment, nous avons constaté une augmentation des versions alcoolisées de boissons non alcoolisées telles que le kombucha, le cola, la bière au gingembre, la limonade et les jus de fruits, pour n’en citer que quelques-unes. Il y a quelques années, les seltzers durs sont apparus aux États-Unis, rejoints par des brasseries européennes et de grandes marques qui ont tenté de s’imposer. À l’époque, nous avons discuté de cette tendance avec des brasseurs et nous étions convaincus qu’elle échouerait en Europe pour deux raisons principales : elle ne plaît pas aux papilles européennes et les gens n’accordent pas la priorité aux boissons hypocaloriques lorsqu’ils veulent se faire plaisir.Il est évident que les eaux de Seltz dures ont échoué sur le marché français, avec seulement 2,57 millions d’euros de ventes en 2021. Même le meilleur chef de produit ne parviendrait pas à rendre ces chiffres impressionnants. Un rapide coup d’œil à la boutique en ligne de Carrefour montre clairement la confiance des détaillants dans cette catégorie : ils ne proposent que 4 UGS ! Qu’en est-il des nouveaux venus ? Les thés glacés durs peuvent-ils faire la différence sur le marché ? Nous devrions leur donner une chance : ils sont peut-être plus adaptés aux goûts européens, le nom a plus de sens ici et des marques reconnaissables sont derrière eux. Avec une marque appropriée, un goût décent et le soutien des détaillants, certaines de ces boissons pourraient réussir sur le marché. Toutefois, je parie (une boisson de qualité) qu’elles ne seront jamais aussi populaires ici qu’elles le sont aux États-Unis. C’est une bonne nouvelle pour les brasseries indépendantes et les producteurs de boissons, car les grandes marques domineront la majeure partie du marché. Mon point de vue ? Les brasseurs doivent continuer à créer des boissons délicieuses, à éduquer les clients et à promouvoir l’artisanat. Ce faisant, nous pourrons résister à une nouvelle vague d’alcool en conserve de qualité médiocre. Espérons-le.